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Site : www.jardivertcite.com
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CREDIT PHOTOS
Un grand Merci à Christoffer Relander, Didier § Marie, et Laurent Bellard qui nous ont permis d'utiliser des images que nous chérissons tout particulièrement .
Merci aussi à tous ces photographes qui offrent leurs clichés "libres de droit".
Merci pour vos regards amoureux et respectueux de la nature.

Cette photo fait partie de la série "We are Nature V".

on ne se lasse pas de cette celèbre photo de chevêche d'Athéna

Thècle du bouleau

Rainette

Bourdon sur consoude officinale

Merveilleux portrait d'écureuil roux ... Merci Laurent

Moineau domestique se régale de mûres sur roncier

Cétoine dorée

Bergeronnette des ruisseaux et sa proie, une petite libellule

Pic épeiche

Martin pecheur


Mésange bleue


Azuré

Mésange huppée

hérisson

libellule

L'arbre cerf

Coquelicot
LEXIQUE
Abeilles sauvages :
Adventices : "les simples" comme on les appelait autrefois sont de précieuses sources de nourriture pour les oiseaux, petits mammifères, pollinisateurs, insectes et micro-organismes. Elles contribuent à la bonne santé du sol et sont souvent
bio-indicatrices. Sans elles les abeilles sauvages disparaitraient.
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« Végétaux spontanés », « Herbes folles », « mauvaises herbes », « messicoles* »
Arbre biotope : plus un arbre vieillit, plus il grandit en valeur écologique car il offre de plus en plus de niches aux espèces spécialisées qu’il s’agisse de végétaux, d’insectes ou d’animaux qui lui sont inféodés*.
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Citons en exemple, les vieux arbres à tronc épais, à cavités naturelles ou bien dues à la pourriture, à écorce fortement crevassée, à croissance difforme, les porteurs de mousses, de lichens ou de champignons ... Voir biotope*
Auxiliaires : bactéries, insectes, animal ou végétal, ce sont des acteurs de l’équilibre des milieux et des alliés du jardinier qui contribuent activement à la lutte biologique contre les « ravageurs ».
Avifaune : l’ensemble des oiseaux (toutes espèces confondues) qui partage le même écosystème.
Biocénose : l'ensemble des êtres vivants (animaux, végétaux, champignons, bactéries, etc.) établis dans un même milieu, ou biotope*
Biotope : l’ensemble des éléments qui composent un milieu naturel permettant l'existence d'une faune et d'une flore particulières et spécifiques (la biocénose ou communauté).
Milieu de vie dans lequel les conditions écologiques (température, humidité, etc.) sont homogènes, bien définies, et suffisent à l'épanouissement des êtres vivants qui y résident et forment un écosystème*.
Bocage : paysage formé de prés ou de champs clos par des talus végétalisés de haies ou d’arbres (haies bocagères*) qui délimitent des parcelles de tailles et de formes différentes.
Caroténoïdes :
Molécules des familles des carotènes (rouges, orangées) et des xanthophylles (couleur jaune). Ce sont des pigments végétaux répandus chez de très nombreux organismes vivants et facilement assimilables par l’organisme.
Ils sont absorbés par les animaux dans leur nourriture.
Ils stimulent la synthèse des anticorps, ont des propriétés antioxydantes (protection des cellules contre les radicaux libres) et maintiennent une bonne hydratation de la peau. Egalement bénéfiques à la croissance osseuse, au système cardio-vasculaire et à la vision nocturne.
Précurseurs de la Vit A, ils en ont toutes les vertus.
Cloisonnement des propriétés : la fragmentation par des clôtures, murs, ou grillages, rompt les corridors écologiques* et nuit aux espèces en les empêchant de se déplacer librement. D’où entre autres conséquences, l’appauvrissement génétique des espèces et la famine. Voir TVB*
Corridors écologiques : ce sont des zones de passage fonctionnelles qui assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité (espaces naturels) et forment un continuum écologique.
En reliant différentes populations ils favorisent la recolonisation des milieux perturbés et offrent aux espèces animales et aux essences végétales des conditions favorables à leur déplacement, à la dissémination, et la migration des espèces.
Les corridors peuvent être linéaires (haies, chemins, bandes, etc.) ou discontinus (îlots-refuges, mares permanentes ou temporaires, bosquets, etc.) ou encore paysagers (mosaïque de structures paysagères variées).
Voir TVB* : trame verte et bleue
Cultivars : résultat d’une hybridation, d’une sélection ou d’une mutation. Contrairement à une variété, un cultivar ne peut pas transmettre ses caractéristiques par semence. Un cultivar doit être reproduit végétativement (ex : bouturage). Une variété ou un cultivar doivent être écrits entre guillemets et porter une majuscule.
Sous-développées, leurs parties racinaires ne permettent pas le développement des réseaux mycéliens indispensables aux végétaux indigènes et à la vie du sol. ils n’offrent qu’un nectar et un pollen de très mauvaise qualité
Ecosystème : c'est l'ensemble des êtres vivants (faune et flore) et des éléments non-vivants (eau, air, matières solides), aux nombreuses interactions d’un milieu naturel (forêt, champ, zone humide, etc.).
Eco-thérapie : pratiques thérapeutiques visant à recréer des liens entre l'homme et la nature.
Ecuroduc : corde de traversée pour écureuil roux tendue au-dessus d’une route ou de toute rupture dangereuse de son territoire.
A palan ou à poulie, l’écuroduc rétablit la cohérence de son corridor écologique*.
Fleurissement conservatoire : fleurissement d'essences indigènes ou locales dans un but de sauvegarde et de valorisation d'un patrimoine naturel.
Flore horticole : plante cultivée d’agrément ou de décoration. Issue d’une sélection humaine afin de favoriser les critères de couleur, de forme, de parfum, de taille ou de résistance aux parasites … ceci au détriment de la diversité.
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Horticulture légumière, fruitière et ornementale.
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Les plantes horticoles ne sont pas connues par les autres espèces de l’écosystème et ne présentent pas tout le temps de ressources disponibles pour les insectes locaux.
Flore ligneuse : plante vivace et boiseuse, qui a la consistance ou l'aspect du bois.
Gestion (des espaces verts) : toute intervention ou non intervention humaine au sein des espaces verts.
Une gestion respectueuse du vivant est vitale à la santé du sol et des végétaux, la pérennisation des espèces animales et végétales, l’équilibre de la chaine alimentaire, à la pollinisation, et donc à notre alimentation.
GIEC : Groupe d'experts sur l'évolution du climat qui a été créé en 1988 à la demande du G7 (groupe des 7 pays les plus riches : USA, Japon, Allemagne, France, Grande Bretagne, Canada, Italie). C'est un organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il regroupe actuellement 195 États.
Habitats fragmentés : résultant des ruptures que ce soit en milieu naturel, espaces verts, cité pavillonnaire, à l’échelle d’une région, d’une ville ou simplement d’un jardin.
La fragmentation isole et altère le déplacement de certaines espèces. D’où entre autres conséquences, l’appauvrissement génétique des espèces et la famine.
Voir corridors écologiques*, TVB* § cloisonnement des propriètés*.
Haie bocagère : haie constituée d’une grande variété de végétaux locaux ou indigènes bien adaptée au sol et au climat, en accord avec le paysage naturel et qui délimite une parcelle.
De préférence sur talus et composée d’arbres de haut jet jusqu’aux essences buissonnantes.
Haie champêtre : à l’origine c’est une haie bocagère, mais le terme est de plus en plus utilisé pour les jardins.
Nous arrivons à une haie toujours très diversifiée de végétaux locaux, sans talus et dont les dimensions et la hauteur sont adaptées à de plus petits espaces.
Hybride : résultat d’un croisement entre deux plantes d’un même genre ou d’une même espèce. Les hybridations sont naturelles ou fabriquées par l’homme par pollinisation contrôlée.
L'hybride présente un mélange des caractéristiques génétiques des deux parents.
Afin d’identifier l’hybridation un « x » sera mis à l’avant du genre pour une hybridation de genre ou devant l’espèce pour une hybridation d’espèce.
Chez les végétaux, le résultat de ce croisement est un hybride F1. L’ensemble de la descendance d’un croisement présente les mêmes caractéristiques génétiques, on parlera alors de clones. Les stériles peuvent être reproduits par bouturage, marcottage ou greffe. Les fertiles peuvent se reproduire mais la variété est instable.
Leurs semences ne sont pas reproductives.
Chez les hybrides, les individus étant tous des clones, si un individu pathogène venait à les attaquer, l’ensemble de la population serait vouée à mourir.
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Les abeilles sont affectées par la faible attractivité des plantes car ils n’offrent qu’un nectar et un pollen de très mauvaise qualité.
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Sous-développées, leurs parties racinaires ne permettent pas le développement des réseaux mycéliens indispensables aux végétaux indigènes et à la vie du sol.
Indigène ou natif : du pays, de la région. Local étant plus précis géographiquement.
Inféodé : dont la vie dépend. Inféodée à un milieu, un climat, une région, à une famille végétale, voire d’un seul genre.
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Par exemple : La faune est inféodée à la végétation indigène car ils ont évolué ensemble et les abeilles sauvages sont inféodées aux fleurs sauvages.
Lysine : acide aminé essentiel indispensable à la synthèse des protéines. Elle est essentielle car elle se concentre dans les muscles, contribue à la croissance osseuse, à la formation du collagène, des anticorps et au métabolisme des glucides.
Elle est uniquement apporté par l'alimentation. Les insectes sont les plus riches, puis viennent les oléagineux (noix, noisettes et pignons de pin), graines d’avoine, de millet ainsi que les pommes.
Chez les oiseaux, les carences en insectes empêchent (entre autres choses) la polymérisation des pigments qui libèrent les radicaux libres et rendraient la mélanine cancérigène.
Messicoles : « Habitantes des moissons »
Flore spontanée ou adventive*, vivace ou annuelle, ayant la particularité de vivre de façon stricte ou préférentielle dans les cultures qu’elles accompagnent depuis plusieurs siècles.
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Ex : coquelicot, bleuet des champs, nielle des blés, chrysanthème des moissons.
Micro-organismes : organismes vivants microscopiques essentiels à l’équilibre des écosystèmes. (champignons, bactéries, virus, etc.)
Mycélium : appareil végétatif des champignons constitué d’un ensemble de filaments ramifiés en surface ou sous terre qui couvre en général plusieurs mètres carrés de litières. Ils sont interconnectés aux systèmes racinaires d’autres végétaux formant les réseaux mycéliens* qui opèrent la mycorhization*.
Ils ont un rôle d’exploration, de nutrition, de croissance et de défense.
Mycorhization : échange résultant de l’association entre les racines des plantes et des champignons. Elle est essentielle à la survie des deux partenaires.
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95% des plantes à fleurs et à graines vivent dans cette symbiose.
Nectar : source importante d’énergie et de chaleur pour les pollinisateurs et les animaux nectarifères. C’est grâce au nectar que les abeilles peuvent synthétiser les graisses, produire la cire et le miel.
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Composition : eau, glucose, fructose, acides aminés et molécules odorantes.
Son grand pouvoir d'attraction sur les pollinisateurs, certains oiseaux et mammifères, assure au végétal sa fertilisation par « récompense ».
Oiseaux nicheurs : oiseaux nicheurs en France : tous les oiseaux sauvages qui nichent (se reproduisent) en France. (sédentaires, migrateurs et migrateurs partiels)
Pédofaune : la faune du sol (micro-organismes, bactéries, champignons) est inféodée au végétal car c’est de lui que provient la litière et l’humus.
Elle structure le sol, favorise la croissance du végétal, lui fournit enzymes, antibiotiques et molécules antivirales, gère la structure, la stabilité et la fertilité du sol.
Nidification : action de nidifier ou d’occuper un nid. On parle de nidification en période de reproduction pour les animaux nidicoles comme les oiseaux, des chauves-souris, le hérisson, l’écureuil, les abeilles, les bourdons, etc. Le nid peut être construit, récupéré suite à son abandon ou bien volé.
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Les animaux nidicoles naissent nus, ils ont les yeux et les conduits auditifs fermés. Incapables de se nourrir et de se déplacer seuls.
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Particulièrement vulnérables ils dépendent totalement des parents qui leur assurent chaleur, nourriture et protection.
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Mais cela ne peut se faire sans un refuge sécurisé (nid, gite, tanière, etc.).
Pollen : Il fournit au pollinisateurs les acides aminés, protéines, lipides, vitamines et sels minéraux. Il est essentiel au développement physiologique des jeunes abeilles.
Réseaux mycéliens : ou mycorhiziens. Réseaux souterrains de connexion et d’entraide entre un champignon (myco) et les racines (rhize) d’une plante.
Ils couvrent plusieurs mètres carrés, et connectent plusieurs plantes entre elles.
Ces associations symbiotiques avec les racines des plantes sont essentielles à la survie des deux partenaires.
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Le réseau offre au végétal une surface racinaire plus importante, une meilleure capacité d’absorption des minéraux essentiels via les filaments mycéliens et favorise sa résistance aux maladies des racines en activant ses défenses.
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En retour elle permet au champignon de tirer les glucides directement de son partenaire, lui évitant ainsi la compétition des autres micro-organismes.
Résilience : capacité d'un écosystème à résister et à survivre à des altérations et à retrouver son équilibre.
Saturnisme : maladie consécutive à la contamination des sols et plan d’eau par le plomb des cartouches de chasse.
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Une cartouche contient 200 à 300 billes de poison (arsenic + plomb = toxique, mutagène et cancérigène).
Effets sur un être vivant : douleurs, léthargie, troubles neurologiques, psychomoteurs, paralysie des membres, défaillance du foie et des reins, paralysie respiratoire suivie d'un coma … Et la mort !
Depuis 1950 de nombreuses études prouvent que le plomb de chasse est avec les pesticides l’une des principales causes d'empoisonnement chez les oiseaux sauvages. Les prédateurs sont contaminés par la chaine alimentaire.
Même l’écureuil roux est touché, lorsqu’il ronge des os de mammifères et des bois de cervidés afin de couvrir ses besoins en minéraux dans les zones pauvres.
Sylvothérapie : thérapie basée sur les vertus physiologiques et thérapeutiques des arbres.
TVB - Trame verte et bleue : a pour objectif de préserver et de restaurer l’ensemble des réservoirs de biodiversité reliés par des corridors écologiques* (terrestres et aquatiques) et ainsi restaurer les habitats et contribuer à enrayer l’effondrement de la biodiversité.
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Son altération due à la fragmentation et à la disparition des habitats naturels est une des principales causes d'érosion de la biodiversité.
Se définissant aussi bien à l’échelle régionale (SCOT, Schéma de cohérence territoriale), qu’à celle des espaces verts ; tout jardin est une pièce maitresse de cette carte paysagère.
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Autres trames: la trame marron pour les sols à nu et la trame noire sans éclairage artificiel pour les animaux nocturnes.
Végétaux à forte valeur biologique : piliers des écosystèmes; ils jouent un rôle particulièrement important dans le fonctionnement, la diversité et l’équilibre biologique (vie du sol, cycles de l’eau, de l’air).
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De nombreuses espèces animales et végétales en dépendent (sites de reproduction, abris, aliments, remèdes et matériaux).
Végétaux spontanés : qui pousse d'eux mêmes, naturellement.
Les simples comme on les appelait autrefois sont de précieuses sources de nourriture pour les oiseaux, petits mammifères, pollinisateurs, insectes et micro-organismes. sans elles les abeilles sauvages disparaîtraient.
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Elles contribuent à la bonne santé du sol et sont souvent bio-indicatrices.
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« adventices* », « herbes folles », « mauvaises herbes », « messicoles* »
Végétaux subordonnés : communauté végétale de différentes essences se renforçant mutuellement par leurs réseaux mycéliens* communs.
Certains végétaux ont en commun des champignons, parasites et une faune auxiliaire qui contribuent à l’équilibre du milieu et du sol. Leur présence renforce le biotope des peuplements sociaux.
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« Plantes compagnes, végétaux amis, essences disséminées ou subordonnées »
Zoothérapie : thérapie par la proximité d'un animal.
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