top of page
haut de page jb

Les bouleversements sociaux et environnementaux des dernières décennies impactent la nature et nos relations avec elle.

Même la biodiversité la plus commune est désormais en déclin.

Faisons un petit

tour d'horizon ...

Les espaces verts

Parcs § Jardins

Surfaces de nature reconstituées, les espaces verts, les parcs et les jardins, sont potentiellement propices à devenir des milieux sains et résilients*, porteurs d’écosystèmes* harmonieux. Et en tant que tels, aptes à assurer la pérennité de la faune et de la flore indigène* …  Au même titre que l’était le bocage* autrefois.

 

De plus en plus d’animaux tentent de trouver refuge dans les parcs et les jardins. Environ 70 espèces d’oiseaux sont susceptibles de les fréquenter, voire de s'y reproduire à la condition que ces derniers répondent à leurs besoins en refuge, nourriture et matériaux.

 

Tout parc, jardin privé, espace vert communal ou pelouse d’entreprise, quelle qu’en soit la superficie se prête au bénéfice du vivant.

Les espaces verts

Un jardin pour la biodiversité est un jardin qui foisonne de vies.

 

Il est riche de micro-milieux et d’une grande diversité de végétaux indigènes*. Accueillant pour la faune, il lui offre nourriture, refuge, matériaux et sécurité.

 

Aussi cultive-t-il les alliances et les interdépendances, ce qui le rend résilient*, donc plus apte à résister aux agressions des maladies, des ravageurs et des aléas climatiques.

 

La gestion* pratiquée y est harmonieuse, responsable et durable pour la santé du sol, des végétaux et des animaux.

 

Agréable à vivre, ce jardin saura vous enchanter.

 

Il nécessite d'ailleurs peu d’entretien car l’idée de domination

a laissé place à la collaboration.

Un jardin pour labiodversté
Ecureuil roux-Etat des lieux en France.Jardi Vert Cité-Un jardin pour la biodiversité-Photo de Laurent Bellard.jpg

Un jardin pour la biodiversité s’aborde avec un autre regard …

Celui de la nature.

LA NATURE EN VILLE

Les cités viables de demain auront su reconquérir la biodiversité.

 

La présence d'espaces verts ne suffit pas.

  • Ils doivent être vivants, connectés à l’espace urbain et être facilement accessibles à toute une diversité de populations (humaine et animale).

  • Les îlots d’espaces naturels sont reliés par des corridors écologiques* et constituent un maillage viable et résilient* pour la faune.

La nature en ville devient alors un processus vivant, dynamique et évolutif.

 

Amélioration de notre cadre de vie

  • Séquestration du carbone, filtration des pollutions, qualité de l’air, assainissement de l’eau.

  • Atténuation des nuisances sonores.

  • Lutte contre le réchauffement climatique et les effets d’îlot de chaleur urbain par une climatisation naturelle (ombrage et évapotranspiration).

  • Intérêts et enjeux économiques, sociaux et environnementaux : santé publique, bien-être, biodiversité.

La nature en ville

Quelles qu’en soient nos représentations sociales, la nature en ville est la vitrine de la stratégie municipale face au vivant.

 

Aujourd’hui la nature en ville souffre :

  • De l’artificialisation due à l’introduction d’une flore horticole* ou ornementale et à la suppression d’essences spontanées*.

  • D’habitats fragmentés*, souvent de petites tailles et isolés où les espèces ont du mal à se déplacer. Ce cloisonnement génère un appauvrissement génétique qui entraîne maladies, affaiblissements et difficultés de reproduction, voire la disparition d’une espèce.

  • De l’homogénéisation des espèces et des essences.

  • De sols compactés, rapportés et donc artificiels qui engendrent des problèmes d’infiltration des eaux et risques d’inondations.

  • De gestions souvent inadaptées au vivant, bien que qualifiées de « différenciées ».

Philosophie Déontologie

NOTRE PHILOSOPHIE

S’inspirer de la nature et semer des graines de résilience pour que les modes de gouvernance changent ... Voilà un programme qui chante le vivant … C’est justement ce que Jardi Vert Cité vous propose.

Pic epeiche-Jardi Vert Cite.Photo Didier et Marie.png
  • S’inspirer de la nature pour assurer le futur.

  • Penser à long terme tout en répondant aux besoins du présent.

  • Rendre à la faune son autonomie.

  • Cultiver la cohérence.

  • S'adapter au changement climatique.

  • Respecter les alliances et les interdépendances du vivant.

  • Limiter notre impact et les coûts d’entretien.

  • Reconnecter l’homme moderne à la nature.

  • Informer, sensibiliser et faire rêver.

Pourquoi?

Pourquoi?

La biodiversité s’effondre dans un silence lourd de conséquence et la France bat des records … Nous sommes les champions d’Europe par le nombre d’espèces animales en danger (plus d’un quart), le nombre d’espèces chassées dont certaines sont déjà en danger de disparition.

 

La campagne bretonne a perdu 220 000 km de haies et de talus en 40 ans, soit plus de 5 fois le tour de la Terre … A l’échelle de la France, c’est 10 fois plus !

 

Hormis l’impact environnemental que nous connaissons, c'est plus de deux millions de kilomètres d’abris et de ressources alimentaires qui ont été confisqués aux animaux.

 

La « Petite faune » tente de trouver refuge dans les parcs et les jardins où elle se trouve confrontée au cloisonnement des propriétés*, carences alimentaires, une végétation hybride* ou inadaptée, une gestion* souvent inappropriée, empoisonnements, épidémies, intoxications alimentaires et toutes sortes de pièges qui leur sont inconnus.

 

Oiseaux, pollinisateurs, insectes, petits mammifères ont en commun le besoin de milieux sains pourvus en eau, nourriture, matériaux et sites de nidification. Mais aussi de mobilité via des corridors écologiques* et de sécurité afin d’assurer la protection de leurs œufs, larves et descendances.

 

La seule action cohérente ou pérenne consiste à restaurer, créer et protéger des environnements viables. Fidéliser la présence de la faune par la garantie de son autonomie en végétalisant et en entretenant en conséquence.

Le réchauffement climatique

Végétaliser est une véritable nécessité (stockage du CO2, filtration des polluants, rafraîchissement par évapotranspiration, régénération des nappes phréatiques, stabilisation des sols, lutte contre les inondations, etc.)

 

  • L’ombre d’un arbre est précieuse car en période de canicule elle nous procure une sensation de gain de fraîcheur qui équivaut à 10 degrés.

  • Saviez-vous qu'un grand arbre peut retenir jusqu’à 5,4 tonnes de CO2, soit les émissions d’un Airbus A320 sur une distance de 600 kilomètres ?

Vous comprendrez que protéger et prendre grand soin de nos vieux arbres nous est devenu vital, car les arbres plantés aujourd’hui ne seront réellement efficaces qu’en 2050 ! Date à laquelle selon le GIEC*, la planète aura atteint une hausse moyenne de 4 degrés.

 

Le réchauffement climatique nécessite donc de renforcer les biotopes* de ces géants que l'on nomme : arbres biotopes* afin de les aider à traverser ce bouleversement climatique, mais aussi de cultiver la diversité tout en étant très vigilants sur les choix et les associations des nouvelles plantations.

 

 Alors végétaliser oui … Mais utile et responsable.

 

Réchauffement climatique
La biodiersité

LA BIODIVERSITE

Le mot biodiversité a été inventé dans les années 80.

Bio ... Vie ... Biodiversité, diversité biologique ou la diversité du vivant.

La biodiversité c’est la vie sur la planète Terre ... Celle que nous habitons.

 

Pour les espaces verts cela implique chaque espèce végétale et animale (dont nous- mêmes), la vie du sol, les interactions entre les espèces et leurs milieux (terrestres et aquatiques), les besoins de chacun, la génétique et la biologie. Les alliances et les interdépendances.

 

Cela dépasse l’entendement humain.

Fort heureusement, la nature nous montre le chemin ...

Focus

FOCUS

Principales causes de l'effondrement de la biodiversité :

 

  • Fragmentation des domaines vitaux, destruction des habitats, assèchement des zones humides, artificialisation des cours d’eau, disparition des sites et des matériaux nécessaires à la nidification*.

  • Malbouffe, famine.

  • Pesticides, herbicides et autres substances chimiques, saturnisme*, empoisonnements ou stérilité par absorption d’insectes contaminés.

  • Accidents de la route, modes de construction et de rénovation, pollution lumineuse, cloisonnement des espaces et des jardins.

  • Gestion des espaces verts, espèces invasives exotiques, piègeage, réchauffement climatique, etc.

                           Herbes folles

Herbes folles-Jardi Vert Cite.png

Aujourd'hui, 25% des herbes folles sont en voie de disparition (Philippe Jauzen, professeur à AgroParisTech). Sur 102 messicoles* (spontanées des moissons), seules 12 sont encore abondantes. Il y aurait au moins 170 espèces d’insectes qui leur sont inféodées. (Rémi Coutin-entomologiste)

 

Ces « herbes folles » sont une précieuse source de nourriture pour les oiseaux, les petits mammifères, les pollinisateurs, les insectes et les micro-organismes.

 

Elles sont également indispensables à la bonne santé du sol.

Herbes folles

                           Abeilles sauvages ou natives

abeilles sauvages. Jardi Vert Cité..jpg

40% des abeilles sauvages sont en voie de disparition.

Les grandes victimes de la disparition des « herbes folles » (dont la présence à diminué de 70 % depuis les années 1980), ainsi que de l’introduction massive « d’abeilles à miel » (« Apis mellifera » en grande partie hybridées en vue de toujours plus de rentabilité).

Hormis les traitements phytosanitaires et les modes de gestions écocides, les végétaux hybrides* impactent l’ensemble des insectes et des pollinisateurs.

 

Déjà en 2012, un article de « Réussir Grandes Cultures » du 29 janvier  titrait “Les abeilles boudent le colza et le tournesol”. Les travaux de l'Itsap* (l’institut technique de l’abeille et de la pollinisation) mettent en évidence le pauvre potentiel en nectar* et en pollen* de ces végétaux.

Nous avons en France 831 espèces d’abeilles sauvages ou dites natives.

Parmi elles, figurent les meilleures pollinisatrices .

Abeilles sauvages

                           Les passereaux

Passereaux.Etat des lieux en France.Jardi Vert Cite.300.png

En France les passereaux souffrent cruellement de la faim en hiver et ne trouvent plus suffisamment d’insectes pour alimenter leurs nichées à la belle saison. D’où une forte mortalité des juvéniles et des pathologies consécutives à la malnutrition.

Les populations d’oiseaux communs ont chuté d’un tiers en quinze ans dans nos campagnes et 65 % des effectifs des oiseaux nicheurs* ont disparu ces 20 dernières années.

La mortalité des oiseaux des jardins

De plus en plus d’espèces cherchent refuge et nourriture dans la proximité humaine, certaines quittent les campagnes pour les milieux urbains et péri-urbains, devenant des victimes de la malbouffe des mangeoires (graines traitées, graisses inadaptées, etc.), ainsi que de nos restes alimentaires et de nos déchets.

 

Est également constatée une mortalité inhabituelle des oiseaux qui fréquentent les mangeoires. La mauvaise hygiène entrainant des maladies pathogènes et virales

(salmonellose, trichomonose, variole aviaire, ou encore des mycotoxines).

Passereaux

                           Hirondelles § Martinets

hirondelle et martinets.Etat des lieux en France. 300.png

Entre 2005 et 2015 :

  • Les populations d’hirondelles de fenêtre ont chuté de 33%

  • Les hirondelles rustiques de 43%

  • Les martinets noirs de 39%.

Hirondelles
Ecureuil roux

                           Ecureuil roux

ecureuil roux.Etat des lieux en France.Jardi Vert Cite.300.png

Les effectifs de notre petit « génie des bois » sont également en nette diminution.

 

L’on peut rajouter aux causes habituelles : les élagages en période de nidification, le braconnage, le saturnisme*, l’ingestion de polluants par les champignons, l’invasion du Tamia de Sibérie (écureuil de Corée) qui investit parcs et jardins en région Parisienne, ou celle de l’écureuil gris qui progresse rapidement.

 

Saviez-vous que la première cause de mortalité de l’écureuil roux est la famine ?

                           Rapaces nocturnes

Rapaces nocturenes-Etat des lieux en France.Jardi Vert Cite.300.jpg

Bien que la majorité des effectifs se soient stabilisés, les populations demeurent fragiles.

En plus des causes habituelles, l'on peut citer quelques exemples comme les appâts empoisonnés, les lignes électriques, les téléskis et les conduits de cheminées.

Ces excellents auxiliaires* des cultures par leur prédation de micro-mammifères témoignent du bon équilibre de l’écosystème environnant.

Rapaces nocturnes

                           Chauves-souris

chauve souris. Etat des lieux en France.Jardi Vert Cite.300.png

Toujours entre 2005 et 2015 ce sont 38 % des chauves-souris qui ont disparu. Rajoutons aux causes habituelles les éoliennes et le traitement des charpentes.

En une nuit, une chauve-souris peut consommer près de la moitié de son poids en insectes volants comme les moustiques et les papillons de nuit.

Les chauves-souris n'étant pas aveugles, la pollution lumineuse leur est une véritable nuisance.

  • Elles utilisent l’écholocalisation pour chasser.

Chauves souris
Herisson

                           Hérisson

Herisson.Etat des lieux en France.Jardi Vert Cite.300.jpg

Leur nombre a chuté de 70% en vingt ans. Il aura suffi de quelques décennies de produits phyto pour affaiblir le métabolisme de cet animal qui a traversé les âges.

 

Déjà présent 60 millions d’années avant notre ère, il est pratiquement le même depuis plus de 15 millions d’années.

 

Et pourtant il est aujourd’hui en voie de disparition.

Les experts annoncent son extinction d’ici 2025 à 2050.

Si l’on considère un métabolisme affaibli en proie à un grand nombre de pathologies, nos modes de vie qui déciment chaque année 50% de ses populations, les bonnes volontés qui leur offrent des croquettes en ignorant que l'alimentation industrielle fragilise également leur organisme et enfin le réchauffement climatique qui lui fait interrompre son hibernation trop tôt mettant en péril les plus jeunes.  

Un taux de reproduction insuffisant face à une telle mortalité.

 

Les centres de soins sont débordés par l’afflux de hérissons blessés, déshydratés et anémiés dont le système immunitaire est fragilisé.

 

L’empoisonnement aux anti-mollusques (limaces, escargots) représente pour lui la deuxième cause de mortalité ... Alors qu’il engloutit jusqu’à 4kg de limaces par saison.

 

Cet excellent auxiliaire* du jardinier, est considéré « Espèce parapluie" par les scientifiques européens car sa présence est un indicateur de la richesse et de la bonne santé de l'écosystème*.

                           Batraciens

Batraciens.Etat des lieux en France.Jardi vert Cite.300.png

La France compte 35 espèces d'amphibiens endémiques de métropole. La plupart sont en régression sur la totalité de leur aire de répartition et 23% sont considérées menacées.

Chaque année de février à mars, au sortir de l'hibernation, crapauds, grenouilles et autres amphibiens migrent pour retourner à leur zone humide native afin de se reproduire … Nombreux périssent écrasés sur les routes.

 

Auxiliaires* très efficaces, ils consomment entre autre mollusques, escargots, vers, insectes et araignées.

La grenouille n’est pas la femelle du crapaud.

Batraciens
Lombrics

                           Lombrics

Lombrics.ver de terre.Etat des lieux en France.Jardi Vert cite.300.png

Un ver de terre remonte chaque jour son poids de terre en surface.

 

Un hectare de terre saine abrite en moyenne 250 000 lombrics qui passent entre 300 et 600 tonnes de terre dans leur tube digestif en une année … De quoi aérer, fertiliser et stabiliser le sol sans aucune intervention de l’homme et tout cela en nourrissant une large faune (oiseaux, hérissons, renard, etc.).

 

Nous pouvons donc décerner au lombric le titre honorifique de  "machine agricole" la plus efficace, économique et écologique du monde !

bottom of page